Septembre 2016. A nous la découverte de la deuxième plus grande ville de Birmanie et de ses alentours.
Le marché de Zegyo
Un sacré bordel ! Des vaches, des zébus, des voitures, des marchands, des couloirs exigus. A l’extérieur du bâtiment, ce sont les maraîchers qui opèrent. Fruits, légumes, on peut faire son choix parmi les centaines de commerçants.
A l’intérieur du bâtiment, les boutiques se touchent. On y trouve plutôt des vêtements (longyi, chemises) et des produits de beautés.
Il y a même pas mal de magasins de peluches et jouets. Quelle chance d’être un enfant à Mandalay ! En même temps, ailleurs dans le pays, avec un morceau de bois ou un pneu, ils sont les plus heureux du monde. Quoi qu’il arrive, ils trouvent toujours de quoi s’amuser.
Le temple de Maharmuni.
Petit conseil pour se déplacer à Mandalay (et si tu lis le blog ça veut forcément dire que tu IRAS un jour), c’est beaucoup plus authentique et beaucoup moins cher de prendre les taxis communs. En plus c’est fun!
Ce temple est surement le lieu le plus sacré de Birmanie après la pagode Shwedagon de Yagon. Pour la petite histoire, le bouddha a été volé à Mrauk U pendant une guerre interne. Depuis les habitants de l’Arakan ont une dent envers les habitants de Mandalay. Les rivalités nord/sud, flamand/francophone, on connaît nous aussi!
Bon lui, il ne pratique pas encore beaucoup la religion et il préfère manger une glace (pas bête l’artiste!) mais ça viendra.
Un moine apprenant l’anglais à absolument tenu à être notre guide. C’était vraiment sympa mais il a encore beaucoup de boulot parce qu’on n’a absolument rien compris à ce qu’il nous a raconté pendant 1h.
Et oui, un moine ne se déplace jamais sans ces deux téléphones ! Ils sont modernes maintenant. Il faut aussi savoir que jusqu’à fin octobre c’est la mousson et quand il pleut ici, ça ne fait pas semblant! Heureusement jamais plus d’une heure d’affilée !
Les fidèles s’activent même sous la pluie. On a la foi ou on ne l’a pas !
L’ancienne capitale royale : Sagaing
Et qu’est ce qu’on pourrait bien voir à Sagaing ? Des pagodes pardis, il y en a partout en Birmanie. C’est vrai que c’est joli tous ces monts avec ces pagodes mais on commence à être en overdose là !
Et on puise directement l’eau dans la rivière sans la filtrer ensuite bien sûr. Ça fait faire des économies.
De toute façon, le service public (s’il y en a un) est quasi inexistant ! Il faut bien se débrouiller sans.
Enfin tout cela n’a que peu d’importance pour les moines qui feront la quête quoi qu’il arrive.
La tranquille Ava (ou Inwa)
Un petit coin de paradis. Loin de la circulation, il fait bon de visiter cet ancien haut lieu de pouvoir.
Nous sommes tombé amoureux de ce Bouddha qui a résisté aux tempêtes, cyclones et même à la 2nd guerre mondiale contrairement à son toit.
Mais les alentours de ce temple (Yadana Hsemee) sont vraiment sympas aussi.
Il y a même un monastère tout en tek. Sacrée réalisation architecturale ! Par contre aucuns extincteurs en vue. La sécurité et le birman… un concept bien différent !
Le pont d’Amarapura
Sûrement un des lieux les plus connus de Birmanie, le pont U Bein, tout en tek, traverse un lac. Nous sommes nombreux pour le coucher du soleil et l’ambiance est magique.
Nous passons plus d’une heure à profiter de la vue.
Conduire dans la seconde plus grande ville du pays
On met les casques (qu’il faut tenir d’une main quand il y a du vent pour éviter qu’ils ne s’envolent) et c’est parti.
Alors ce qu’il faut savoir pour avoir son permis en Birmanie :
- La priorité va dans l’ordre décroissant. Du plus lourd et imposant (camion) aux plus petits et légers (piéton, chien)
- Chacun fait ce qu’il veut, il ne sera jamais sanctionné. Rouler en sens inverse sans phare dans la nuit. Pas de problème. Faire demi tour sur une nationale, pas de problème.
- Pour éviter toutes collisions, signaler sa présence à grand coup de klaxon ! C’est d’ailleurs la partie du véhicules qui doit être la mieux entretenue !
Avec ces quelques règles vous êtes paré à affronter les rues birmanes!
Bonne chance ! Il y a de bonnes probabilités que vous y surviviez et que vous puissiez vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants.
Salut les birman trotters.
Hier à la télé, un joli reportage sur une forêt où des protecteurs de la nature devaient prouver l’existence d’éléphants sauvages dans le but d’en faire une zone protégée.
Bonne continuation !
Coucou nos neveu et nièce, blogueurs du bout du monde,
Quel plaisir de vous suivre pas à pas ( ou au rythme de vos kms en bus! ) !
Nous vous voyons plus souvent que quand vous étiez à 1000 kms d’ici !
Et, en plus, nous voyageons avec vous. Nous savions que c’était un voyage hyper préparé mais ne nous attendions pas à un vrai reportage tel que celui là!! C’est génial!
Bonne route pour la suite. A +. Gros bisous.
Tonton Bernard et Christine.
Merci Tonton et Christine ! Nous sommes contents que ça vous plaise! Avec le blog, on espère toujours vous emmener un peu avec nous pour que vous aussi vous participiez à notre rêve! Gros bisous !
Salut vous deux, encore de très belle photos qui vont inonder vos souvenir futur, sommes pas jaloux, mais il y a de quoi prendre son pied dans un voyage comme le vôtre, bonne continuation pensons très fort à vous deux, gros gros bisous
Merci! C’est vrai qu’on en prend plein les yeux! C’est vraiment magnifique ! Nous pensons fort à vous nous aussi, gros bisous
Bonjour, je suis la belle fille de julien B. votre éléve … J’ai enfin pris le temps de découvrir le site de votre voyage. C’est vraiment très beau et merveilleux, vous nous faites voyager. Je vais donner de vos nouvelles à julien et je lui ferai découvrir les photos de votre voyage.
Bonne continuation.
Merci beaucoup ! Je suis heureuse d’avoir de vos nouvelles, j’espère que votre beau-père va bien. Remettez-lui mon bonjour.
Jolies photos de moines, ma demande particulière est déjà comblée. Il faut dire que c’est LE pays des temples. Profitez de l’instant présent, et surtout reposez-vous pour être encore plus zen
C’est vrai, il y en a partout! Et ils sont magnifiques comme les moines dans leur tenue bordeaux (qui était à la base des morceaux de tissus qu’ils récupéraient d’un peu partout, qu’ils assemblaient et qu’ils teignaient pour ne pas avoir un patchwork. Maintenant, elles sont déjà bordeaux mais quand même constituée de plusieurs tissus assemblés pour conserver la tradition). Bisous!