Octobre 2016. Incontournable de tout voyage en Birmanie, le lac Inle est entouré de montagnes.
Festival de la pagode Phaung daw Oo
Pendant 18 jours au moment de la pleine lune d’octobre le bateau pagode de Pgaung daw Oo et ses bouddhas, menés par l’oiseau symbolique de Birmanie, voyagent sur le lac d’un village à un autre.
Ce sont des barques de rameurs debout qui remorquent la pagode sur le lac. Ils rament en synchronisation avec leurs pieds au rythme du gong présent sur leur embarcation. On se sent tout petit sur notre pirogue tout à coup.
Forcément qui dit festival dit beaucoup de monde ! Mais ce qu’il y a de bien avec la Birmanie, c’est qu’un événement de cette envergure attire avant tout les Birmans eux même. Dans certains pays on peut voir des fêtes reconstituées pour les touristes mais la c’est 100% authentique.
Les villages se préparent donc chacun à leur tour à recevoir la pagode et c’est la fête assurée (stand de souvenir, restaurant de rue, tatoueur de rue, fête foraine…).
Il y a même des événements sportifs qui rassemblent les foules. Comme ce match de volley dans un gymnase sans gradin ou les spectateurs font comme ils peuvent pour suivre la partie.
Indein et le marché des cinqs jours
Chaque jour ouvrable, le marché à lieu dans des villes différentes. Cela permet aux communautés alentours de vendre leur production et d’acheter des provisions.
Les Pa-O sont une ethnie de Birmanie reconnaissable grâce à leurs foulards à carreaux sur la tête.
Indein est très connu pour son joli complexe de stupa et ses quelques stupas abandonnées.
On ne met plus beaucoup de photos de stupa, normalement vous avez eu votre dose avec les articles précédents!
Le lac principal
Ben en fait c’est de l’eau ! Non ce n’est vraiment pas intéressant d’être en pirogue au milieu du lac. Quelques pêcheurs, mais la majorité prennent juste la pause pour les touristes…
Par contre, dès que l’on s’approche des villages et des jardins flottants, le charme opère !
Ce sont principalement des tomates qui flottent sur le lac.
Nous nous sentons bien dans cette belle atmosphère. Mis à part que l’on s’est pris l’averse du siècle. Et que sur le lac il n’y a pas trop d’abris…
Prendre de la hauteur
Le lac est entouré de montagnes. Je sais, je me répète ! Mais c’est vraiment intéressant de prendre de la hauteur pour voir le célèbre lac.
Et avec un petit verre de vin ça passe bien! Le vin du Red mountain n’est vraiment pas terrible. Apparemment pour monter un business en Birmanie, il faut que le propriétaire soit Birman. Et l’œnologue Français qui avait monté le domaine s’est fâché avec le propriétaire et est parti. Bref c’est aigre mais ça fait quand même du bien un verre de vin…
Le lac hors des sentiers touristiques
Le lac Inle c’est bien sympa mais tout le monde connaît, n’est ce pas? C’est pourquoi on a voulu aller jusqu’au second lac pour voir la ville de Sakam.
Certes la ville est jolie mais elle n’est pas formidable et on en a vite fait le tour.
Ce qui est passionnant ce sont les 3 heures de bateaux pour y arriver. On y voit des villages sur pilotis, des agriculteurs, des vaches accrochées a des poteaux rotatifs… la vraie vie au bord de l’eau quoi!
Sans oublier les pagodes croisées en chemin.
Ainsi que l’ambiance surréaliste en arrivant car la pirogue est obligé de naviguer sur les plantes flottantes.
Enfin passionnant est un bien grand mot parce que le bruit du moteur pendant 3 heures c’est fatiguant. Heureusement que le paysage en vaut la chandelle. Nos pauvres oreilles! On a risqué l’acouphène…
Mais Sakam ça vaut le coup même si c’est le triple du prix du bateau pour le tour normal.
Pour résumé
L’ambiance en ce temps de festival est forcement unique et festive. Les 3 jours dans la ville de Nyauk Shwe sont passé très vite ! Et vu que l’endroit est touristique nous en avons profité pour bien mangé, notamment grâce à cet homme là…
Bien sur, la ville reste Birmane et l’on trouve toujours des mets locaux.
Les locaux restent adorables et même les pompiers sont extrêmement sympathiques (tout comme notre pompier Belge préféré!).
Certes, le lac Inle est plus connu que Tuffarel et la combe des Légers… mais combien arrivent à ajuster leur visite avec les grandes cérémonies ?
Pour avoir déjà vu un reportage sur le sujet, bravo pour votre topo et merci de nous faire encore partager de si belles impressions de voyage !
Pourvu que ça dure… Poursuivez bien !
Gros poutous de nous trois !
PS : hier déjà, Flo a demandé à voir… et à lire !
ça fait plaisir d’avoir 2 lecteurs assidus à l’autre bout du monde ! On essaye d’être régulier mais on ne peut rien promettre… Tuffarel et la combe des légers c’est très bien aussi même s’il n’y a pas de grande cérémonie. Et celle du lac Inle dure 15 jours par an donc je pense que c’est difficile mais possible d’ajuster son planning.