- Casque anti cailloux volant, OK.
- Lunettes anti insectes du soir, OK.
- Serviette qui sèche pour imiter un Super Héro et sa cape, OK.
- Foulard anti poussière, OK.
- Scooter 4 roues motrices, OK.
Novembre 2016. Nous sommes parés pour attaquer la boucle (the loop) de Thakhek pendant 4 jours.
Et oui, c’est ça d’avoir un vrai style de biker !
Tout le monde n’a pas la chance d’être aussi stylé qu’un Laotien.
« J’ai crevé, et alors ? Je suis Laotien, ça ne me fait pas peur de conduire avec la roue crevée ! J’ai plus que 40km à faire. »
Peut-être qu’un jour j’atteindrais ce summum du style biker mais il y a encore du boulot je dois dire !
Ce tour commence par l’accueil du roi des geckos à l’hôtel de Thakhek, un gecko tokay ! Au moins 30 cm la petite bêbête !
Les entrailles du loop
Le loop, c’est avant tout la découverte de grottes.
Il y a celle (Xieng Liap) qui ressemble à l’endroit où Harry Potter découvre la première Orcrux (on a une sacrée culture cinéphile !)
Ou encore, Tham Sa Pha In, une énième grotte servant de temple bouddhiste.
Mais il a surtout la découverte des entrailles de la terre…
Les bornes kilométriques nous indiquent que nous nous rapprochons de Kong lor.
Lancés à toute allure sur une pirogue dans le noir absolu, nous sommes dans un environnement hostile. Nos vies sont entre les mains du pilote qui éclaire quelques repères avant de tourner ou de décélérer.
L’eau en dessous et l’immense cavité au dessus nous remettent à notre juste place. Nous ne sommes pas grand chose. L’obscurité totale et les recherches récentes laissent libre cours à notre imagination. En effet, il paraît que l’écosystème de Kong Lor abrite les araignées les plus grosses au monde… et pendant les 10 minutes dans le noir, on a le temps d’y penser…
Nous arrivons au centre de la grotte, éclairée grâce à l’aide de notre région Rhône Alpe. Stalactites et stalagmites se succèdent. C’est magnifique.
Il nous faudra reprendre la pirogue encore 10 min pour arriver au bout de la grotte. Le retour se fera d’une traite mais cette fois-ci, en traversant des rapides dans le noir ! Sensations garanties. Notre gilet de sauvetage n’aura jamais semblé aussi utile !
Après cette visite aussi surprenante qu’extraordinaire, nous pouvons reprendre la boucle.
Les rafraîchissements du loop
Qui dit Laos, dit souvent baignade. Et nous en avons profité. A Tha faleng, on peut se baigner sans crainte du courant. La rivière est large et l’endroit est joli. Bon, pour y arriver ce n’est pas le plus simple ! En scooter ce n’est pas évident mais à pieds non plus. Cachou en a même perdu sa chaussure au milieu de la boue…
J’ai bien failli la laisser là. Mais l’amour vous savez… C’est plus fort que tout, donc je suis venu à son aide ! Puis, ça ne vous rappelle pas un certain conte de fée? Une fille égarant sa chaussure…
Vers la fin de la boucle, il y a également le blue lagon. Mais la piste pour y arriver n’est pas évidente.
D’un bleu cristallin et transparent, ce mini lagon est un régal.
Les paysages du loop
Une chose est sure, on en prend plein les yeux pendant tout le loop ! Au sens propre, notamment à la tombé de la nuit avec les nuages d’insectes volants.
Mais surtout au sens figuré avec des décors dignes des plus grands films ! En effet, à cause de la construction d’un barrage, les alentours de Thalang ont été submergés. Evidemment, si nous passons outre des villages inondés et des populations déplacées, le paysage est unique.
La route en soit est très agréable à parcourir.
Et même la paroi rocheuse est transformée en temple bouddhiste par endroit !
Comme on vous en parlait avec le musée COPE à Vientiane, les bombes ont été recyclées notamment en bateaux. Rien ne se perd au Laos…
Sans oublier, les milliers de « Sabaidee » (bonjour) que les villageois nous lancent tout le long du loop. L’ambiance tranquille et la gentillesse de la population Laotienne ressortent énormément dans les villages.
Contrairement à chez nous, ici les poules et les vaches sont en libertés et ce sont les potagers qui sont grillagés !
Le chemin pour aller aux Cool Springs est également assez irréel. Nous sommes seuls dans cette immense plaine et encerclés de mont karstique.
Hormis le fait que nous n’avons pas pu accéder aux Cool Springs puisque le pont était sous l’eau… D’ailleurs,vous pourrez apercevoir Laura qui essaye de traverser sur la dernière photo. Elle et Guilhem tiennent un blog sur leur tour du monde en couple (Et oui, il y en a plein plein qui voyagent au long cours, bientôt votre tour?). Si vous voulez un autre avis sur ce loop, vous pouvez lire leur article ici.
Nous en avons plein les fesses après 4 jours de scooter. Mais contrairement à ce que disent nos compatriotes blogueurs d’il y a 2 ans, maintenant il n’y a aucun passage de piste et tout est bien goudronné. Forcément sur des reliefs montagneux, il fait frais donc le coupe vent est bien utile !
Bon loop et n’oubliez pas vos yeux d’enfants pour vous émerveiller…
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