Février 2017. Le road trip est fini. Ça fait toujours bizarre de changer ses habitudes en cours de route. Depuis un mois, notre petite Tery (Toyota yaris) était devenue notre maison. Et notre quotidien pouvait se résumer à chercher un camping gratuit pour dormir, une douche chaude pour rester propre (tout est relatif quand nous prenons en moyenne une douche tous les trois jours) et nous avions surtout la chance d’aller ou bon nous semble à n’importe quel moment. Et après 1 mois de liberté et 7866km parcourus, nous voici à pied dans Sydney. À nous de nous habituer à nouveau aux grandes villes et aux transports en commun !
Notre première destination sera un des bâtiments les plus connus au monde : l’Opéra de Sydney. Et il faut dire qu’en arrivant depuis le jardin royal, il ne semble pas si grand que ça.
Mais en s’approchant peu à peu, il en impose ! Ces vagues qui s’avancent dans la mer sont magnifiques et nous savourons l’instant.
Nous avons la chance de voir en vrai ce que la plupart des gens ne verront qu’à la TV. Et croyez nous, c’est toujours mieux en vrai. Nous pouvons ressentir l’ambiance.
Profiter des rayons du soleil qui tapent sur la céramique blanche du bâtiment.
Respirer la brise fraîche de l’océan.
Et observer ces dizaines de joggeur qui courent malgré la grosse chaleur.
Ce sont dans des lieux aussi mythiques que nous réalisons que nous sommes allés jusque là, si loin d’Europe, et que nous sommes en quelques sortes des privilégiés. Nous en profitons pour observer l’opéra sous divers angles. Notamment depuis le pont du port.
Et là, à quelques mètres d’un des bâtiments les plus connus au monde, nous allons faire une rencontre inattendue. Comme un clin d’œil à toutes nos belles rencontres avec la vie sauvage, une otarie prend un bain de soleil. Au sein même de la ville la plus peuplée d’Océanie, la nature est toujours présente. Preuve, s’il nous en fallait encore, que l’Australie aura été le pays des rencontres animales.
En parlant de faune, nous allons faire un dernier tour dans le zoo Taronga de Sydney. Manière de revoir certains animaux.
Mais aussi de faire d’étranges rencontres.
Il est certains que c’est beaucoup plus valorisant de les voir dans la nature. Mais tous les animaux ne se montrent pas facilement, et ce zoo était notre dernière chance d’apercevoir un ornithorynque. Son enclos est plongé dans l’obscurité (excusez la piètre qualité des photos), et même en captivité, ce n’est pas une mince affaire pour le voir. Nous attendons presque 20mins dans l’aquarium. Et nous sommes sur le point d’abandonner, quand soudain, derrière la vitre, ça bouge. Nous observons pour la première fois cet étrange animal… avec son bec de canard, son corps de loutre et sa queue de castor, sans oublier son nom imprononçable, nous sommes face à un animal rare, et nous sommes très flattés qu’il ait enfin bien voulu montrer le bout de son bec.
Nous passerons la journée dans le parc zoologique et profitons de ce dernier jour “animaux” pour essayer d’aller voir les pingouins sur la plage de Collin. Malheureusement nous ne verrons aucun pingouin citadins mais un beau coucher de soleil.
En plus, cela nous a permis de prendre le ferry et de pouvoir observer l’Opéra depuis de nouveaux angles.
Même si l’on a tendance à l’oublier, à Sydney il y a aussi des plages. Notamment une plus connue que les autres : Bondi beach.
Ça nous fera toujours bizarre ces immenses mégalopoles ou l’on peut venir à la plage en métro ou en bus. Pour moi, la plage synonyme de calme et de détente contraste tellement avec la ville. Mais force est de constater que les deux se marient plutôt très bien !
Nous flânons et observons le coucher du soleil malgré le froid.
Elle ne vous fait pas penser à la chanteuse de Zouk machine (ici)?!
Nous irons également découvrir les rues de la ville.
Nous aurons également le temps d’aller à la librairie d’État qui est aussi belle que celle de Melbourne.
Le temps passe trop vite et il est déjà l’heure de changer de continent. Et pour arriver à Santiago-du-Chili nous allons traverser le pacifique et par la même occasion la Date line. Nous arriverons donc au Chili quasiment à la même date et heure que notre départ d’Australie, sauf que nous aurons eu 16h de trajet… Nous quittons donc l’Australie avec un dernier regard vers l’opéra…
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